Consœurs, confrères et amis,
Je tiens tout d’abord à m’excuser pour la longueur de cette communication. Il y a tant à vous dire, car plusieurs sujets ont attiré notre attention dans les dernières semaines. Les sujets sont séparés afin que vous puissiez lire ce qui vous intéresse, bien que je vous encourage à prendre connaissance de l’entièreté du message.
1 – Nouveau CNVR
Comme vous le savez probablement déjà, j’ai eu l’occasion de rencontrer la Commissaire déléguée, madame Brigitte Diogo, le sous-commissaire F&A, et d’autres cadres supérieurs en lien avec le dossier du nouveau CNVR, premièrement lors d’une rencontre virtuelle, faisant suite à notre sortie médiatique au début de l’automne. Cette rencontre fût brève et je n’ai disposé que de deux ou trois minutes pour intervenir. S’en est suivie une deuxième rencontre virtuelle où j’ai eu la chance de poser des questions. Vous avez d’ailleurs été invités à un townhall la journée suivante.
J’ai eu l’occasion mardi dernier de participer à une rencontre en personne à l’édifice Connaught, à Ottawa. Le Sous-Commissaire F&A nous a finalement transmis l’information que nous demandions depuis de nombreuses semaines. À la lumière des chiffres fournis, la décision de réduire l’immeuble fait du sens, en ce qui concerne les données actuelles :
Le nouvel immeuble comptera 637 points de travails individuels en plus de près de 400 espaces collaboratifs. Ce nombre est déterminé par les données suivantes :
Actuellement 1364 employés doivent se présenter au bureau. De ce nombre 64 y vont 5 jours par semaine. 1300 employés sont sujets à la règle de 40%, ce qui veut donc dire que 584 employés sont attendus une journée donnée. Il faut réduire ce nombre de 15%, en raison des absences habituelles et normales, ce qui apporte le nombre à 496 employés au bureau.
La démonstration a également été faite selon le scénario que tous les postes budgétés à Shawinigan seraient comblés. Le nombre d’employés attendus passerait donc de 1364 à 1571. Selon les mêmes calculs que précédemment et avec une majoration raisonnable, le nombre d’employés attendu une journée donnée serait de 580, contre 637 places disponibles.
L’inquiétude demeure cependant en regard de la promesse d’un immeuble qui serait conçu pour l’avenir. Vous le savez, la règle de 40% ne tient qu’à un fil et l’employeur nous a démontré par le passé qu’il n’avait aucune gêne à changer les règles du jeu selon son bon vouloir. Nous serons donc à l’affut de futurs développements dans le dossier. J’ai la satisfaction d’avoir réussi à obtenir les données que nous cherchions et j’ai mentionné à l’employeur qu’il aurait été si simple et tellement moins demandant pour tout le monde de faire preuve de transparence dès le départ. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais…
Je tiens à vous rappeler que les interventions de la section locale 10005 dans ce dossier ont toujours porté sur le manque de transparence et non pas sur la décision de réduire l’immeuble en soit. Je crois maintenant que nous pouvons dire mission accomplie, mais nous ne nous assoiront pas sur nos lauriers pour autant.
2 – Flex
Nous remarquons depuis un certain temps que l’employeur cherche à appliquer la politique du Flex à la lettre. Il est évident que nous ne pouvons pas l’en empêcher. Nous sommes cependant en discussion très active sur ce sujet. Selon nous, l’employeur devrait appliquer plus de discernement à ce sujet et vous permettre d’utiliser votre banque de Flex lorsque vous le désirez si vous effectuez votre travail de façon adéquate. À quoi bon couper les cheveux en quatre, si le résultat obtenu cause une démotivation et un désengagement des employés versus le travail. Plus de détails suivront au cours des prochaines semaines.
3- Copies papier de la nouvelle convention collective
Après de nombreuses représentations, l’employeur a finalement mis en place une procédure afin que ceux et celles parmi vous qui désirez obtenir une copie papier de la convention collective pourront le faire. Vous devrez simplement formuler votre demande par courriel auprès de Thomas Richard, Directeur adjoint aux services des programmes. Nous vous demandons de garder en tête un certain souci de l’environnement. Ceci est en place pour ceux et celles qui jugent que la convention papier est le moyen le plus pratique de la consulter.
4 – Présence sur place (travail hybride)
Plusieurs parmi vous m’avez vu circuler en compagnie de madame Christine Claeys, directrice adjointe aux services de programmes le 31 octobre dernier. J’ai moi-même demandé cet exercice à la direction et ce pour les raisons suivantes :
La direction cherche un moyen de valider que vous allez bel et bien au bureau et jugeait que e-concierge serait la solution. J’ai donc voulu faire la démonstration que cet outil n’offre aucune donnée probante, puisque nous avons constaté au cours de cette seule journée que plus de 60 personnes étaient au bureau mais n’avaient pas confirmé leur présence la journée même. 18 autres avaient confirmé mais n’étaient pas au bureau, la confirmation avait été faite du domicile. Il est important de savoir que depuis le 12 octobre dernier, la fonction d’auto-enregistrement n’est plus disponible. Chaque personne est responsable de le faire une fois au bureau.
Comme mentionné plus haut, 496 employés devraient être au bureau à une journée donnée. Historiquement ce nombre est en moyenne réduit de moitié. Il serait très dommage que l’employeur nous restreigne davantage ce droit sous la prémisse que plusieurs employés ne respecteraient pas l’entente en vigueur, c’est-à-dire d’être au bureau 40% du temps. Si vous n’avez pas une exemption, vous devez vous présenter au bureau, même si ça ne fait aucun sens logique pour votre travail. Dans le cas contraire, ceci pourrait être adressé en discipline pour insubordination par l’employeur, voir même en bris de lien de confiance si vous confirmez votre présence au bureau sans vous y présenter.
S’il vous plaît, n’attendez pas que l’employeur trouve un moyen valide d’authentifier votre présence et ne vous discipline, rendu à ce point nous ne pourrons malheureusement pas faire de miracle. N’oubliez pas la règle en relations de travail : obéir maintenant et faire un grief ensuite.
Merci infiniment de votre attention et de votre collaboration qui fait des jaloux ailleurs au pays, nous vous en sommes grandement reconnaissants!
En toute solidarité,
Julien Nobert
Président
Syndicat des employé-e-s de l'impôt
Section locale 10005
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